Carte d’identité
- 4 villes principales : Koungou, Bandraboua, Mtsamboro et Acoua
- 59 042 habitants en 2017
- Superficie : 87,11 km2
Carte d’identité
Selon les légendes mahoraises, la mangrove abriterait les Wana Issa (les enfants d’Issa). Ces esprits pourraient exaucer n’importe quel voeu en échange d’offrandes… Mais ils peuvent aussi enlever ceux venus s’aventurer sur leur territoire.
Le Nord est le territoire le plus vert de l’île. Ses crêtes abritent des réserves forestières, idéales pour les sorties en randonnée. Les mangroves, dont celles de Dzoumogné et Bouyoni, sont le refuge de nombreuses espèces de l’île.
Vous l’avez donc compris, les balades dans le Nord sont l’occasion de profiter de profondes bouffées d’air frais, et d’admirer les plus beaux panoramas de l’île, donnant sur le lagon.
Vierges de tout aménagement et construction, les îlots du Nord trônent majestueusement au milieu du lagon.
Les plus célèbres sont l’îlot de M’tsamboro et les îlots Choizil. Le premier est le plus célèbre, notamment pour la qualité exquise de ses oranges. Le deuxième, quant à lui, abrite plusieurs espèces d’oiseaux marins.
Son récif corallien se révèle être un spot incontournable de snorkeling, pour le plus grand plaisir de tous.
Enfin, l’îlot de Sable Blanc du Nord est le plus sauvage de l’île. Vous y trouvez du sable, du sable, et encore du sable… Et sûrement quelques empreintes de visiteurs !
Le Nord de Mayotte vous fait aussi découvrir les coutumes locales, et notamment la pêche au djarifa. Cette pratique, exclusivement féminine, se déroule en trio. Rien de plus normal quand on voit l’immense tissu de tulle, appelé djarifa. Il en faut des bras pour le tenir !
Deux femmes sont donc chargées de tenir le djarifa ; on les appelle les tireuses. Une troisième, la rabatteuse, ramène les poissons vers le djarifa. Lorsque les tireuses le rabattent, les poissons sont alors pris au piège.
Chaque village dispose de son lieu de pêche, et jamais les femmes d’un village ne s’aventurent sur le terrain de leurs voisines. La pêche au djarifa est une pratique ancestrale, transmise de mère en fille, pour ne pas oublier leur moirata ou mila, autrement dit, leur héritage.