Carte d’identité
- Superficie : plus de 700 hectares
- 7 espèces de palétuviers présentes
- Rôle : protéger l’intérieur des terres contre les vagues
Carte d’identité
La mangrove la plus célèbre de Mayotte est celle de la baie de Bouéni. D’une superficie de 200 hectares, elle abrite près de 28 espèces d’oiseaux. Un régal pour les yeux… Et les oreilles !
Pour cette visite aux allures d’expédition, nous nous sommes munis de chaussures de randonnée, imperméables. Nous savons que nous aurons des passages à sec, mais aussi des passages en kayak ou en pirogue.
Nous ne nous aventurons d’ailleurs pas seuls dans cette mangrove. Nous avons fait appel à un guide, qui saura nous montrer tous les recoins cachés de cet écosystème. Sans oublier de nous dénicher toute la faune qui y a élu domicile.
Nous nous élançons à l’assaut de la mangrove. Pas de sentiers pour nous guider. En même temps, s’il y en avait, ils seraient recouverts par l’eau qui s’engouffre et qui monte et descend au gré des marées.
Nous arrivons sur un gué : une pirogue nous attend. Nous la poussons à l’eau, avec l’aide de notre guide, puis nous grimpons à bord. S’ensuit une balade, comme sur un long fleuve tranquille, entre les arbres, la vase.
Quelques poissons nous tiennent compagnie, jaillissant de l’eau pour nous saluer. Les crabes des mangroves s’abritent dans les troncs ou entre les branches.
Une fois descendus de la pirogue, c’est à nouveau une randonnée au cœur même de la nature qui nous attend. Notre guide prend les devants, écartant les branches, tandis que nous humons les parfums d’orchidée.
Au détour d’un chemin, nous ne voyons plus que l’immensité du lagon. Nous sommes arrivés sur la plage de N’Gouja, la plage aux makis. Le sable nous appelle, pour une pause bien méritée, après notre périple au travers de la mangrove mahoraise.
Le lagon, quant à lui, nous invite à une baignade, voire une petite exploration sous-marine. Armés de masques, tubas, et palmes, nous allons terminer notre voyage au cœur de la nature mahoraise en très bonne compagnie.